Nom de l’auteur/autrice :recodef

Assemblée générale de mise en place de la plateforme intercommunale de défense des droits de la femme et de la fille à Fissel le 25 novembre 2020

Ce fut un moment de communion entre les femmes des 5 communes concernées par le projet AEFJB et leurs soeurs du monde parce que coïncidant avec la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles.

Assemblée générale de mise en place de la plateforme intercommunale de défense des droits de la femme et de la fille à Fissel le 25 novembre 2020 Lire la suite »

INFORMATION ET SENSIBILISATION DES CHEFS DE VILLAGE DE LA COMMUNE DE NDIAGANIAO SUR LE PROJET AEFBJR

Après le lancement du projet, nous avons jugé nécessaire en qu’animatrice en collaboration avec les membres du Réseau Communal pour la Défense des Droits de  la Femme (RCDF) d’informer et sensibiliser les chefs qui se trouvent être nos principaux interlocuteurs. Ceci pour une meilleure appropriation du projet par ces derniers d’autant plus que les séances d’animation doivent se dérouler au niveau de leurs villages. La séance s’est tenue dans la salle de délibération de la mairie et a été ouverte par Mr Le Maire de la Commune GANA GNING.

INFORMATION ET SENSIBILISATION DES CHEFS DE VILLAGE DE LA COMMUNE DE NDIAGANIAO SUR LE PROJET AEFBJR Lire la suite »

La calebasse de solidarité, stratégie de lutte contre la soudure et l’endettement, initiée en partenariat avec Action de Carême (AdC), depuis 2005.

Dans la zone d’intervention du RECODEF, les difficultés liées à l’accès aux facteurs de production, la mauvaise gestion des revenus et l’exclusion des catégories les plus faibles aux décisions, mettent en permanence les populations dans des situations inconfortables. Les mécanismes locaux de solidarité comme l’entre aide, l’assistance communautaire et le travail collectif sont affaiblis. L’individualisme ou « bopp sa bopp en wolof », les inégalités sociales et l’usure économiques sous toutes ses formes s’y développent. C’est ainsi que plusieurs initiatives de caisses ont été menées depuis des décennies par divers acteurs, notamment les OCB, les GPF, les GIE, les GEC et à plusieurs niveaux, quartier, village et communautaire. Il s’agit de tontines avec les femmes et de caisses d’épargne et de crédit villageoises et/ou de groupements. Ces systèmes ont montré leurs limites dans la lutte contre la pauvreté. Elles décapitalisent et désorientent l’économie de leurs adhérents pour constituer des capitaux qui échappent à ces derniers. (hacc askan wi, duufal kees bi, ndax lan). Les mutuelles d’épargne et de crédit sont une illustration des systèmes de décapitalisation des plus démunis, entrainant l’installation de la soudure et de l’endettement.

La calebasse de solidarité, stratégie de lutte contre la soudure et l’endettement, initiée en partenariat avec Action de Carême (AdC), depuis 2005. Lire la suite »

Bonne Gouvernance Le Sénégal a une longue expérience de la décentralisation car les premières communes ont été érigées vers la fin du 19ème siècle. Mais la décentralisation en milieu rural est beaucoup plus récente, car elle a été lancée en 1972 avec la mise en place effective des communautés rurales. Depuis cette date, plusieurs évolutions visant à renforcer le pouvoir des gouvernements locaux et la participation des citoyens dans la gestion des affaires locales ont été constatées. Celles-ci ont permis de réduire progressivement le pouvoir de l’administration locale et de renforcer par la même occasion celui du Président du Conseil Rural au point que aujourd’hui le Sous-préfet qui était ordonnateur des dépenses au moment du lancement des communautés rurales, exerce uniquement un contrôle de légalité sur les décisions prises par le conseil rural. Toutefois, malgré ces avancées, la participation des populations dans le processus de prise de décisions reste encore faible. Plusieurs facteurs peuvent être évoqués pour expliquer cet état de fait. Il y’a d’abord, un manque de formation et d’information des citoyens pour leur permettre de bien connaître leurs devoirs et droits ; la plupart des ateliers de formation étant encore destinés prioritairement aux élus. Il faut noter ensuite, l’absence de mécanismes et d’outils adaptés permettant aux citoyens de suivre et contrôler le travail des élus et à ces derniers de rendre compte de leurs décisions. Par ailleurs, la représentation de certains groupes sociaux comme les femmes et les jeunes au sein des organes de gestion des collectivités locales reste particulièrement faible et cette situation s’est souvent traduite par une prise en compte inadéquate de leurs besoins et aspirations. Pour faire face à cette situation, le RECODEF a initié la première expérience de budget participatif de 2002 à 2008 dans la communauté rurale de Fissel, département de Mbour, région de Thiès au Sénégal. Dans la même perspective, il a initié et mis en œuvre un projet de renforcement des capacités institutionnelles et citoyennes des responsables et acteurs locaux en 2008.

Lire la suite »

Retour en haut